... Sachant du moment que la Félicité, celle à laquelle aspirent les anciens et les modernes, ne s’obtient que par la science et l’action, du moment que l’une et l’autre impliquent un minimum de discernement… car il est nécessaire de reconnaître ce qui est une science et ce qui ne l’est pas et de reconnaître ce qui est un acte profitable de ce qui ne l’est pas. Une telle quête nécessite aussi un mîzân (une balance, évaluation, mesure…).

Aussi voulons-nous traiter la question à fond et montrer que c’est faire preuve d’absurdité que de rechercher la Félicité d’une manière nonchalante. Puis, nous confirmerons que la science et l’action constituent la seule voie pour parvenir à la Félicité. Ensuite, nous clarifierons ce qu’est la science en indiquant le procédé de son acquisition. Après quoi, nous examinerons l’acte béatifiant et la manière d’y parvenir.

Tout cela se fera au moyen d’une méthode supérieure à celle de l’imitation servile pour atteindre la limite de l’évidence.

Ainsi on prend connaissance de l’action qui conduit à la Félicité et on la différencie de celle qui mène à la damnation.